EFFICIENCE DU BÂTIMENT
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La transition énergétique appelle à revoir notre manière d’envisager et de concevoir les bâtiments. La notion d’Intégration, lorsqu’elle est prise en compte en tant qu’objectif, se limite généralement à l’intégration visuelle et esthétique d’un ouvrage dans son environnement proche. Pourtant l’intégration devrait s’entendre- et donc s’envisager- dans un sens bien plus large. Certes l’intégration dans le paysage reste un objectif mais plus encore l’intégration doit être tout à la fois matérielle, temporelle, fonctionnelle, et fondamentalement, écologique.
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Pourquoi ?
Au sens de l’Ingénierie Système, l’Intégration est le travail d’étude mené en vue de parvenir au meilleur résultat (ou niveau d’atteinte des objectifs préalablement fixés) atteignable par un ensemble complexe (c’est-à-dire constitué de multiples contributeurs interagissant à des degrés divers).
Dès lors que de multiples objectifs conditionnent la conception – sans qu’il soit acceptable de n’en retenir qu’un pour la conception et de considérer les autres plus ou moins comme une résultante à vérifier- les méthodes d’ingénierie qui supportent le travail de réflexion doivent prendre une autre dimension et se hisser au niveau de la Recherche et Développement (R&D).
La Recherche et Développement (R&D) désigne l’ensemble des activités entreprises de façon systématique en vue d’accroître la somme des connaissances, y compris la connaissance de l’homme, de la culture et de la société, ainsi que l’utilisation de cette somme de connaissances pour de nouvelles applications.
L’objectif prioritaire est de développer nos connaissances pour créer les habitations qui ont le moins d’impact possible sur l’environnement. Tout le monde le dit et des progrès sont faits dans le domaine thermique. Ils sont toutefois largement insuffisants car loin d’être suffisamment déployés sur l’ensemble du parc immobilier.
Le manque de conviction, les idées reçues, l’approche par éléments qui conduit à des aberrations par défaut de cohérence, et les coûts sont autant de freins à une évolution dont la nécessité devient pourtant criante.
L’optimisation de la matière et des coûts dans le cadre d’une approche intégrée font encore trop peu l’objet d’études poussées pour permettre la massification des solutions les plus pertinentes. Agir face à ce constat est l’une des raisons qui a motivé la création d’SGMO Ingénierie.
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Pour qui ?
- Les maîtres d’ouvrage, particuliers ou collectivités,
- Bailleurs sociaux, bailleurs privés ;
- Les concepteurs, architectes ;
- Les maîtres d’œuvre ;
- Les fournisseurs de produits et d’équipements ;
- Les Bureaux d’études en bâtiments ;
- Les organismes de mission publique.
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Comment ?
Dans le domaine du bâtiment, comme dans tout autre domaine, toute question dont la réponse n’est pas évidente, toute question qui ne trouve que des réponses partielles, – voire contradictoires selon l’angle par lequel on tente d’y répondre (!) -, devraient faire l’objet d’une étude spécifique à l’aide des moyens et méthodes appropriés.
Typiquement, peuvent relever du champ de la R&D si elles comportent un aspect novateur, créatif et un degré d’incertitude sur le résultat :
- Des études visant à des retours d’expériences ;
- Le développement de nouveaux modèles ;
- Des analyses de comportements ;
- Des expérimentations portant par exemple sur des modes d’exploitation différents ;
- …etc
Les métiers d’architecte et de maître d’œuvre en bâtiment privé sont un métier d’artisanat. C’est une force en ce sens que le savoir-faire des personnes reste le paramètre menant pour l’obtention du résultat final.
Il n’est reste pas moins que l’analyse et l’intégration de toutes les contraintes et exigences d’un projet sont de plus en plus complexes. L’adaptation aux enjeux des bâtiments de demain, l’accès pour tous à une information pléthorique, plus ou moins fiable ajoute à la charge du concepteur / constructeur.
Les méthodes de l’industrie, si elles sont loin d’être généralisables et aptes à tous les domaines, présentent pour certaines un intérêt pour aider le concepteur.
Il est ainsi possible de mener des études d’optimisation multi-domaines et multi-critères en s’appuyant sur des méthodes qui ont fait leur preuves et sur les outils de calculs du bâtiment.
Selon vos besoins, l’étude commencera par l’élaboration d’un cahier des charges listant les objectifs, les contraintes. En fonction du Cahier des Charges, du temps et du budget alloué, la démarche d’étude est construite et vous est proposée avec la description des outils associés.
La veille technologique est intrinsèque à la démarche R&D. Elle consiste à identifier et évaluer les nouvelles technologies, les nouveaux produits et les nouvelles applications qui seraient de nature à apporter des améliorations dans le domaine étudié.
Le benchmark (« Banc d’essai » au sens technique) est une analyse comparée de plusieurs produits ou service et techniques selon des critères prédéterminés portant généralement sur la performance et le coût.
L’utilisation d’un produit, de bonne qualité et de bonne performance, de manière inadaptée dans un ensemble complexe peut avoir des conséquence très problématique.
Or dans un bâtiment, rares sont les équipements qui fonctionnent sans interactions ou les matériaux qui ne sont pas en interface avec d’autres.
La qualification d’un produit intégré permet de caractériser sa performance au sein d’un ensemble en tenant compte des interactions qui existent entre lui et son milieu d’intégration.
Pour exemple, un isolant est en interface avec les matériaux structurels qui le supportent et dont le comportement propre à des conséquences sur l’isolant. Il ne peut donc être étudié seul, en particulier du point de vue de l’humidité qui peut dégrader ses performances.
Un système de chauffage type poêle de masse est très performant en production de chaleur et durable. Mais son absence de régulation peut conduire à dégrader la performance en obligeant l’apport d’air froid (ouverture des fenêtres) pour réguler la température… ce qui devient une aberration.