À l’occasion du plan de relance, les pouvoirs publics ont annoncé un renforcement du dispositif de soutien à la rénovation énergétique MaPrimeRénov.
Les nouveaux barèmes ont été dévoilés le 5 octobre 2020 par la ministre du logement.
Si la construction neuve progresse en matière de sobriété énergétique, la rénovation du parc existant est l’un des enjeux majeurs de la décennie à venir. Soutenir la rénovation thermique est l’objectif de ce dispositif MaPrimeRénov’. Et on ne peut que le saluer.
Mais l’application sur le terrain nécessite de la vigilance. Ce n’est pas le premier dispositif d’aides financières mis en œuvre. D’autres ont précédés et ont conduits à des aberrations par manque d’encadrement et de pilotage global des stratégies de rénovation.
Résultats sur le terrain :
- Des changements de systèmes de chauffage dans des bâtiments non isolés, impliquant des puissances de chauffe obligeant à rester sur des systèmes à combustion (chaudière à gaz, à pellets, …) qui génèrent des rejets néfastes au climat. Sans parler des conséquences sur le bâti liées à la gestion de l’humidité.
- Des bâtiments isolés mais dont l’étanchéité n’est pas gérée : on limite les transferts par conduction sans étudier les transferts par convection (les fuites d’air).
- Des bâtiments améliorés pour l’hiver… mais invivables l’été.